Publié dans Editorial

Trop, c’est trop !

Publié le lundi, 26 mai 2025

Pour la nième fois, nous réitérons haut et fort cette expression populaire « Trop, c’est trop ! » pour décrire certaines réalités crues et donner l’alerte générale.

Trop d’accidents de route ! Le quotidien entre vos mains, La Vérité, sentit formellement le besoin de lancer un appel vibrant le jeudi 10 avril 2025, en page 4, sur la « nécessité de mesures radicales » sur la recrudescence des  accidents de route. Récemment, les accidents mortels de route successifs sur les nouvelles infrastructures routières sur les périphéries de la Capitale telles les Rocades-Est, de Tsaramasay, de Tsarasaotra, d’Ambohitrimanjaka de même sur les routes -  digues de Ampitatafika – Fenoarivo mais également sur les routes nationales, etc, défraient les chroniques. Tous les véhicules notamment les bolides et tous les moyens de transport, tout-terrain, deux-roues, les charrettes à bœufs, à mains, y passent. Trop de pertes en vies humaines, trop de dégâts matériels, des voitures réduites en état de ferrailles ! Trop de veuves, trop d’orphelins souvent en bas âges ! Trop de jeunes happés dans la force de l’âge !

Il importe de déterminer les causes majeures de ces accidents de trop pour en définir les mesures formelles sinon radicales à considérer. Faudrait-on organiser une table ronde autour de la laquelle des responsables publics, de hauts représentants  des Commandements Forces de l’ordre, des éléments de la société civile, des représentants des coopératives de transports, de simples citoyens aux fins de débattre publiquement les causes de ce « fléau » et ensuite rétablir les responsabilités dans les cadre des mesures à prendre. La visite de Jean Todt, l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, sur le sol malagasy, du 9 au 13 avril dernier, relative à cette question préoccupante illustre l’urgence absolue de tirer au clair le phénomène inquiétant. 

Durant ce séjour, le point focal de la démarche consiste à sensibiliser le public et les décideurs sur le caractère crucial et primordial de parvenir à maitriser la tendance inquiétante de la montée du nombre des accidents mortels de route. A la suite de la quatrième Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière qui s’est tenue au Maroc en 2025 et des conclusions du Rapport mondial sur la sécurité routière en 2023, la mission de Jean Todt se voulait être un point de départ pour l’instauration des politiques plus efficaces et responsables. La visite diligentée par le SG de l’ONU au pays reflète l’importance majeure de remédier de manière efficiente le problème.

L’imprudence des conducteurs, la consommation d’alcool parfois jusqu’à l’état d’ébriété, excès de vitesse, la somnolence et l’inattention sont les principales causes d’accidents graves jusqu’à coûter la vie humaine. Selon les données fournies par la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) en 2024 qui révèlent une réalité alarmante, 89 % des accidents de route à Madagasikara sont causés par l’imprudence des conducteurs. Evidemment, les autres causes susmentionnées ont chacune leur part de responsabilité. Selon certaine source, les accidents mortels de route figurent parmi les premières causes de mortalité à Madagasikara.

Trop, c’est trop ! Il faudra stopper l’ … hécatombe. Une politique nette et réalisable s’impose. Des mesures courageuses que tout le monde, tous les chauffeurs, sans exception se doivent de respecter  y compris les agents de sécurité routière chargés de contrôle. 

 

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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